3 podcasts sur le mystique


Hugo Maze-dit-Mieusement
, modifié à

PODCAST

A l’instar des scénarios imaginés pour certains films d’horreur, existe-t-il des entités qui nous veulent du mal ? Selon Michel Chiron, auteur de “J’étais possédé : Comment j’ai été libéré de l’emprise du diable”, c’est une évidence. Mais face à l’invisible, d’autres interprétations sont possibles. Pour Laurence de Bourbon Parme par exemple, l’auteure de “Moi, Mariamé – Evangile de l’amour incarné de Marie-Madeleine”, partage son expérience unique : elle entend des voix divines depuis l’enfance. Quant à Jean-Michel Debroise, il a choisi de raconter l’histoire de la mystique Maria Valtorta, qui prétendait avoir des visions du Christ. Trois regards différents sur des sujets mystiques à écouter en podcast dès à présent. 

“C’est le diable qui te parle…”  Michel Chiron, invité du podcast “Mystères & Inexpliqués”, raconte l’histoire de sa propre possession. Pour cet éducateur jusque-là sans histoire dans un Institut médico-éducatif du Cher, c’est la mauvaise expérience d’une séance de spiritisme qui aurait permis à des “entités” d’entrer en lui et de lui parler constamment, à n’importe quelle heure. “Ça venait de l’intérieur, c’étaient des paroles en moi qui n’étaient pas moi. Mais je les entendais. Ils m’ont dit ‘c’est le diable qui te parle'”, explique-t-il.  

 

Selon Michel Chiron, ces voix prenaient un malin plaisir à montrer le pouvoir et l’influence qu’elles pouvaient exercer sur lui : “ J’ai senti des picotements sur ma tête, partout, partout, partout. Ça a été sur mon visage. Et ma langue s’est mise à pendre, à sortir de ma bouche. J’étais estomaqué. Elle pendait comme on voit dans les exorcismes. Ça a duré 32 minutes quand même”.

Ce n’est que 9 mois après que Michel Chiron, à l’origine peu enclin à la spiritualité, décide alors de contacter un exorciste. Depuis, il explique être revenu sur les chemins de la spiritualité.

Elle parle avec Jésus. Si le mal invisible peut exister, alors le bien aussi ? C’est en tout cas ce que raconte Laurence de Bourbon Parme, invitée du podcast “Mystères & Inexpliqués”. Elle y raconte comment, depuis l’enfance, elle entendrait des voix, identifiées plus tard comme celles de figures spirituelles majeures telles que Jésus et Marie-Madeleine. Volontairement provocatrice, l’auteure affirme qu’elle “parle avec eux 24h sur 24”. Pour elle, croire est donc une évidence, un moyen de la guider vers la lumière intérieure.

C’est ainsi qu’elle s’est mise à écrire ce qu’elle ressentait. L’écriture lui serait venue de manière automatique, suivant les conseils d’une astrologue qui lui aurait glissé : “Ecoutez Laurence, là vous allez vous allez péter les plombs. Il faut absolument que vous preniez un cahier à crayon et vous écrivez tout ce qui se passe”. 

Laurence de Bourbon Parme raconte alors : “Trois quarts d’heure plus tard, j’entends la porte qui se ferme. C’est mon fils qui rentre de classe. Moi, je suis complètement saisie. Je m’aperçois qu’il y a du papier noir d’écrit. Mon fils arrive et me dit ‘maman, tu m’as l’air bien fatiguée’. Je regarde et je m’aperçois que j’ai 40 pages d’écrit.” L’épisode aborde également des thèmes tels que l’équilibre entre la féminité et la masculinité, l’importance de la joie, et donne les clefs pour que chacun puisse accéder à sa propre lumière intérieure.

Les visions de Maria Valtorta. Pour cet épisode, la parole est laissée à François-Michel Debroise, spécialiste de Maria Valtorta. Cette Italienne ayant vécu au XXème siècle, qui prétendait recevoir des visions du Christ, a retranscrit dans des carnets les visions qu’elle disait recevoir.  “Pendant cinq années, de façon ininterrompue, Maria Valtorta va avoir des visions et des dictées”, raconte François-Michel Debroise. 

Certains passages sur la vie du Christ sont publiés sous le titre “L’Evangile tel qu’il m’a été révélé”. François-Michel Debroise explore notamment comment ces visions ont été reçues par l’Eglise. Certains points de la biographie de Maria Valtorta sont troublants, par exemple sur la manière dont son existence serait intimement liée au Christ.

A ce sujet, l’auteur questionne le lien entre la maladie de Valtorta, l’obligeant à mener une vie de grabataire, et sa proximité avec ses visions mystiques. “C’est le prix à payer, non ? C’est-à-dire que toutes ces personnes ont en commun d’avoir tellement aimé le Christ qu’elles ont voulu partager son destin”, explique-t-il. Ce personnage, avec de nombreux autres, fait partie de ceux qui ont entretenu une relation particulière avec le mystique tout au long de leur vie.

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