Tout l’automne, la culture foisonne à Lausanne
Théâtre, humour, danse, cinéma, musique, expos… Coups de projecteur sur un automne palpitant. Découvrez la programmation d’une trentaine d’institutions, jusqu’en décembre.
La saison culturelle 2022-2023 est sur les rails, à Lausanne comme ailleurs. Dans les petites ou grandes institutions de la capitale, du côté des théâtres, des salles de concert, des musées ou des cinémas, les équipes savourent le retour à la normale. Les premiers mois de l’année ont été marqués par le déferlement de spectacles, films ou concerts reportés au gré des fermetures sanitaires. Mais depuis septembre, c’est avec un rythme de croisière retrouvé que le pouls de la création bat un peu partout.
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Est-ce à dire que la page Covid est définitivement tournée? Loin s’en faut! La force de résilience des créateurs paraît aussi forte que leur capacité à ne pas laisser les passions s’émousser. Mais, c’est clair, aucune institution n’est sortie indemne de la pandémie. Retrouver des salles pleines, redonner envie à certains publics de quitter leur sofa, raviver la flamme pour le spectacle vivant, pour une musique dégustée en groupe, pour un film partagé sur grand écran… Les enjeux sont nombreux. Cruciaux.
«Les milieux de la culture sont sortis fragilisés de la crise traversée pendant deux ans, observe Grégoire Junod, syndic de Lausanne. Mais celle-ci a également permis de prendre conscience de l’importance économique d’un secteur qui représente 5% des emplois – voire 10% dans les villes. Tout au long du Covid, les pouvoirs publics ont répondu à l’urgence et déployé des soutiens important. Lausanne a débloqué un plan de relance sans précédent pour que la culture ne soit pas réduite au silence. Ce souffle ne doit pas retomber.»
Attiser la flamme, le désir, le plaisir
Pour entretenir cette flamme et éveiller des désirs, «24 heures» s’est associé au Service de la culture de Lausanne afin de réaliser un agenda grand format. Un supplément rédactionnel qui survole, jusqu’en décembre, les programmations des institutions lausannoises, guidé par l’envie de garder les projecteurs braqués sur celles et ceux qui, d’ici ou d’ailleurs, participent au dynamisme créatif de la ville.
Béjart Ballet Lausanne: «L’émotion de retrouver Beaulieu sera forte!»
Le Béjart Ballet Lausanne (BBL) trépigne. Après trois ans de travaux, la troupe mythique retrouvera son écrin historique, le Théâtre de Beaulieu. La compagnie dansera «Wien, Wien, nur du Allein» (16-22 déc.), pièce magistrale créée en 1982 par Maurice Béjart. L’histoire de quatorze survivants d’un cataclysme murés dans un bunker, sur des musiques de l’école viennoise. Quatre décennies plus tard, Gil Roman, directeur artistique, reprend cette œuvre exigeante dont il fut l’une des étoiles. Rencontre du côté des studios de répétition.
Le BBL retrouvera enfin Beaulieu. Vous êtes impatient?
Le Théâtre de Beaulieu est l’une des plus belles salles de Suisse. Je l’aime énormément, nous y avons tant joué, et il nous offre la possibilité de monter de grandes productions. L’émotion sera forte!
Pourquoi avez-vous choisi de reprendre cette œuvre?
Maurice a écrit un texte qui commence ainsi: «Nous vivons, et presque chacun de nous en est conscient, la fin d’une époque, et même plus, la fin d’un cycle de l’humanité.» C’est exactement la situation de notre humanité aujourd’hui. C’est aussi un ballet formidable, d’une grande complexité chorégraphique et d’une belle richesse musicale.
L’amour du public pour le BBL est-il toujours aussi intense?
Le public est incroyable, il nous a toujours soutenus. Pendant la pandémie, les gens sont venus au Plan B, la petite salle créée dans nos murs. Ils étaient heureux de voir les danseurs de près, cela les a beaucoup touchés. J’essaie aussi d’aller le plus possible au-devant du public et de présenter le travail du BBL dans des salles régionales telles que Romont (29 oct.) ou Beausobre (18-19 nov.).
Théâtre de Beaulieu, av. Bergières 10. Rens. 021 641 64 64, www.bejart.ch
Le Théâtre de Vidy «a foi dans ce que les arts de la scène peuvent nous apporter»
À Vidy, la saison 2022-2023 est celle de tous les défis. Regagner la fidélité du public après la pandémie, mais aussi glaner de nouveaux férus de théâtre, relève de la gageure. Vincent Baudriller, capitaine du théâtre au bord de l’eau, y voit plutôt la promesse de nouvelles rencontres: «J’ai foi dans ce que les arts de la scène peuvent nous apporter, dans leur pouvoir de rassembler les gens dans un même lieu pour découvrir des formes originales, singulières, puissantes.»
Dans cette optique, l’équipe a imaginé une politique tarifaire décapante, brandie sous le slogan «Vidy à ton prix». Les spectatrices et spectateurs choisissent, selon leurs possibilités, dans un éventail de tarifs à choix (de 15 à 40 fr., dès 10 fr. pour les -26 ans). «Pour chaque spectacle, nous recommandons un prix, précise Vincent Baudriller. Payer plus est donc un geste de solidarité.» Même principe pour l’abonnement général.
Steven Cohen, Lionel Baier et un théâtre rénové
Deux grands rendez-vous marqueront l’automne. Le performer Steven Cohen nous invitera dans son «Boudoir», cabinet de curiosités baroque (2-17 nov.). «Steven Cohen joue avec ses identités complexes: Sud-Africain, blanc, juif et queer», commente Vincent Baudriller. En décembre, le cinéaste Lionel Baier signera sa première mise en scène avec «Foucault en Californie», récit du road trip sous LSD de Michel Foucault dans la vallée de la Mort (2-17 déc.).
Toujours en décembre, «Un spectacle», visite touristique et mentale du théâtre conçue par Igor Cardellini et Tomas Gonzalez (7-17 déc.), clora un chapitre de l’histoire de Vidy: après deux ans de travaux, la restauration de la bâtisse dessinée par Max Bill arrivera à son terme. Agrémentée d’une grande salle de répétition, elle rouvrira ses portes à la mi-janvier avec une pléiade d’artistes issus d’univers différents. Un kaléidoscope d’esthétiques pour emmener Vidy vers le futur.
Théâtre de Vidy, avenue Gustave Doret. Rens. 021 619 45 45, www.vidy.ch
L’Opéra présente ces deux titres dans l’optique d’élargir son public
Deux fois n’est pas coutume, mais la chose est suffisamment rare pour être signalée: coup sur coup, deux productions de l’Opéra de Lausanne seront chantées en langue anglaise, «Candide» de Leonard Bernstein (du 13 au 20 novembre) et «My Fair Lady» de Frederick Loewe (du 21 au 31 décembre). En dehors des pays anglo-saxons ou des théâtres spécialisés, ce répertoire est finalement un peu marginal, mais recèle d’authentiques perles, dont celles-ci.
Pour Eric Vigié, directeur de l’opéra, cette conjonction n’était pas préméditée: «Le hasard de notre calendrier post-Covid veut que nous présentions ces deux titres l’un après l’autre, dans l’optique de pouvoir élargir notre public, mais également pour honorer nos engagements vis-à-vis des artistes qui ont beaucoup souffert des annulations en 2020.» «Candide» avait d’ailleurs été la première production de l’opéra à faire les frais de la pandémie, annulée alors que le spectacle était fin prêt. Il s’agit en somme d’une reprise que personne n’a vue, à l’inverse de «My Fair Lady», dans la vision tonique de Jean Liermier créée en 2015.
Même si le premier titre est répertorié comme opérette et le second comme comédie musicale, on est dans cette veine entraînante du «musical» élaborée en Angleterre et qui a fait florès à New York. D’ailleurs, ces deux ouvrages ont vu le jour à Broadway durant la même année 1956! «My Fair Lady» a connu un triomphe immédiat, d’abord sur scène avec Julie Andrews puis au cinéma en 1964 avec Audrey Hepburn. Avec «Candide», Bernstein n’a pas eu le même succès, ni celui qu’il connaîtra l’année suivante avec «West Side Story». Mais après plusieurs versions et de profonds remaniements, cette satire assez fidèlement troussée du conte philosophique de Voltaire est de plus en plus appréciée.
L’OCL «a fait un bond qualitatif»
La deuxième saison de l’Orchestre de chambre de Lausanne sous la conduite de Renaud Capuçon est déjà bien entamée. Elle a pris l’allure d’une tournée en France et en Espagne au mois d’août, au retour de laquelle le violoniste et chef d’orchestre ne cachait pas son enthousiasme: «L’OCL a fait un bond qualitatif ces derniers mois. C’est le résultat de presque un an et demi de collaboration.» Après avoir assuré la réouverture d’un Théâtre de Beaulieu bondé, l’orchestre a retrouvé sa salle Métropole. Parmi les moments forts des prochaines semaines, on aura deux belles occasions de se plonger dans le répertoire de la musique américaine et de ses influences en Europe. De retour à Lausanne pour un grand concert, Joshua Weilerstein fera étinceler les singularités de deux compositeurs américains marquants du XXe siècle: l’inclassable Charles Ives avec «Three Places in New England» et ses fanfares militaires et le lyrique «Concerto pour violon» de Samuel Barber (12-13 oct.).
Le jazz, tel qu’il a infusé dans le répertoire classique de l’Europe, domine la Dominicale du 16 octobre dirigé par Andreas Patrik Hansson. On y entendra deux joyaux jazzy de Darius Milhaud, «La Création du monde» et «Le bœuf sur le toit», encadrés par une création de Gàbor Barta, un «Chamber Jazz Concerto» commandé par sa collègue violoniste Diana Pasko. Le violoniste de l’OCL y tiendra la partie de… piano! «Ma conviction est que toute musique écrite a été quelque part improvisée. J’aimerais revenir à cette attitude et que ce qui est écrit sonne improvisé et ce qui est improvisé sonne comme écrit!» Sa pièce se veut aussi un clin d’œil à plusieurs influences: «Le 1er mouvement ressemble à de la musique de film, le 2e est une ballade classique lorgnant vers Piazzolla. Le finale est un mélange arabo-juif-hispanique se terminant en fête cubaine!»
Salle Métropole, rue de Genève 10. Rens. 021 345 00 25 et www.ocl.ch
TKM
Antre de toutes les utopies, le TKM ouvre sa saison avec les frasques d’un valet taquin: plus de dix ans après le succès des «Fourberies de Scapin», Omar Porras recrée la pièce de Molière avec le même enchantement (jusqu’au 23 oct., puis 13-23 déc.). Christian Denisart et sa compagnie Les Voyages Extraordinaires présentent «Charlie», adaptation scénique des «Fleurs pour Algernon» portée par une grande distribution (10-20 nov.). En fin d’année, Claudia Miazzo et Jean Paul Padovani dévoileront leur «Poema#», poème en mouvement inspiré du tango contemporain (1er-4 déc.).
Renens, TKM, chem. de l’Usine à gaz 9.Rens. 021 625 84 29, www.tkm.ch
Le Petit Théâtre
Écrin dédié au jeune public et dirigé par Sophie Gardaz fraîchement auréolée d’un prix suisse de théâtre, le Petit Théâtre est niché derrière la cathédrale. Parmi ses pépites, «Sinus et Disto», spectacle de Simon Aeschimann, Céline Frey et Alain Frey sur les aventures d’un jeune lapin et d’un vieux loup (12-16 oct.); «Lilola», l’histoire d’une créature échouée sur une île qui apprend à jouer avec des objets et sa solitude, par Gaëtan Aubry, Guillaumarc Froidevaux et Zuzana Kakalíková (2-20 nov.), et «Little Nemo», voyage au pays des songes adapté de la BD de Winsor McCay, par Christian Denisart et sa Cie Les Voyages Extraordinaires (7-31 déc.).
Les Docks
Rarement docks furent plus bondés que ceux de Sévelin: le club de musiques actuelles ouvre sa scène à un rythme de trois soirées par semaine, avec d’ici à la fin de l’année un menu prolifique tâtant de tous les âges et de tous les styles. Après un mois d’octobre très rock (notamment Paradise Lost le 15, Editors le 16, Saxon le 23, Dinosaur Jr le 25, Sepultura le 30), novembre a des airs plus electropop (Aloïse Sauvage le 4, Vendredi sur mer le 5, James Bay le 6, Jacques le 11, Rover le 16, etc.). Avec encore Thylacine, Oscar and the Wolf, Phanee de Pool, Suzane, Litfiba et EarthGang avant les fêtes, c’est déjà Noël.
Les Docks, Av. de Sévelin 34. Rens: 021 21 623, www.docks.ch
Arsenic
Vivier de la création contemporaine, l’Arsenic entrelace les disciplines entre théâtre, danse, performance et installation. La preuve, avec «My Epifunny» du chorégraphe Marco Berrettini – qui vient de gagner un des Prix suisses de la scène (11-16 oct.), «Unending love, or love dies, on repeat like it’s endless» d’Alex Baczynski-Jenkins, performeur actif dans le milieu de l’art contemporain et du clubbing (3-11 nov.), et «Présage» d’Élie Autin, solo inspiré des bacchantes et d’œuvres afrofuturistes (23-27 nov.).
Le Salopard
En attendant la fin des travaux du Grand-Pont et ses nouveaux quartiers au rez-de-chaussée d’un Romandie remodelé et agrandi, l’association du Salopard promène ses velléités de musiques curieuses aux quatre coins de Lausanne. On retrouve sa programmation au gré du 2.21, de la «binchroom» du Cylure ou du cinéma Bellevaux. Ce dernier accueille par exemple Amosphère (14 octobre), compositrice et artiste multidisciplinaire chinoise qui sculpte aussi bien un matériau sonore que visuel, un monde virtuel et physique. Nomade et indéfinissable, comme le Salopard.
Théâtre Boulimie
Écrin de l’humour sous toutes ses facettes, Boulimie décapsule un début de saison haut en couleur avec, entre autres, David Castello-Lopes dans son nouveau spectacle «Authentique» (11-22 oct.), Laurent Flutsch, Thierry Meury et Capucine Lhemanne dans «Dieu et Dieu font trois», spectacle satirique joyeusement mécréant (1er-12 nov.), ainsi qu’un événement spécial Coupe du monde, avec la demi-finale projetée sur grand écran et commentée par l’équipe de Footaises sur Couleur 3 (14 déc.) et, sur scène, l’humoriste Charles Nouveau en mode «Hors-jeu» (15-16 déc.).
Ensemble Vocal de Lausanne (EVL)
L’Ensemble vocal de Lausanne fidélise le public lausannois autour d’une riche saison aux répertoires variés. Les prochains rendez-vous promettent des émotions singulières avec, entre autres réjouissances, une nouvelle création du Père Théo Flury (4 déc., St-François), un feu d’artifice signé Bach (19 janvier, St-François) et le «Requiem» de Mozart sous la direction de John Nelson (9 fév., Beaulieu).
Sinfonietta
Une saison féminine! L’orchestre phare pour la relève instrumentale vise haut et fort pour son concert du 17 novembre (Métropole). Claire Gibault, cheffe d’orchestre militante de la place des femmes sur le podium, tiendra la baguette de la «Symphonie fantastique» de Berlioz. La Bulgare Delyana Lazarova incarne la nouvelle génération de cheffes. Elle dirigera Prokofiev, Ibert et Beethoven le 19 janvier (Paderewski).
Société de musique contemporaine (SMC)
Iannis Xenakis, Yan Maresz, Gérard Grisey, Tristan Murail, une création suisse et deux mondiales sont au programme de la Société de musique contemporaine. Si la forme des concerts est traditionnelle (les lundis soir à 19 h à la Haute École de Musique), le contenu peut être puissamment surprenant, quels que soient les musiciens convoqués, du petit orchestre au solo de clarinette.
Chorus
La saison qui s’ouvre est aussi la dernière de Jean-Claude Rochat en tant qu’administrateur et directeur artistique. Le patron historique du club de jazz peine à choisir dans cette dernière mais riche salve de propositions musicales. Sa première pensée va à la carte blanche confiée au guitariste Sylvain Luc (8, 9 et 10 déc.). Mention spéciale au violoniste Baiju Bhatt (14 oct.) et à l’hommage au centenaire de Toots Thielemans (16 déc.).
2.21
Niché dans deux salles, le 2.21 propose un riche menu avec «Odyssée, dernier chant», pseudo-tragédie revisitant la figure d’Ulysse, d’après l’œuvre de Jean-Pierre Siméon dans une mise en scène de Cédric Dorier (25 oct.-13 nov.), «Lettres de la chambre secrète», duo composé de Pascale Güdel et Jessanna Nemitz (9-12 nov.) et «Nous serons tous ravis», une pièce qui fait du bien, de Sébastien Ribaux (29 nov.-18 déc.).
Pulloff Théâtres
Théâtre de poche voisin du 2.21, le Pulloff promet de belles soirées: Stéphane Albelda, écrivain qui sait transposer la vie d’hommes célèbres dans un univers théâtral, invite à découvrir «Saint Exupéry, volé au Ciel» (jusqu’au 14 oct.), Jean-Luc Borgeat sublime l’écriture de Jérôme Meizoz dans «Avenir Radieux» (1er-20 nov.), puis Laurence et Michel Voïta font résonner des mots à la fois graves et légers dans «Tout doit disparaître» (29 nov.-11 déc.).
Pulloff, rue de l’Industrie 10. Rens. 021 311 44 22, www.pulloff.ch
Théâtre de marionnettes de Lausanne (TML)
Le Théâtre de marionnettes de Lausanne (TML) sort de sa malle des pépites jeune public: «Un petit bout manquant», les aventures d’un drôle de disque auquel il manque un petit bout, par les productions HORS CASES (2-13 nov.), «Le rossignol et l’empereur», fable sur l’amitié et la liberté, par la Cie Frakt’ (23-27 nov.) et «Mes nouvelles chaussures», l’histoire d’un petit garçon qui enfile ses souliers et découvre le monde, par la Cie El Teatre de l’Home (7-11 déc.).
Théâtre Sévelin 36
Espace phare de la création chorégraphique contemporaine, Sévelin 36 est aussi un tremplin pour la relève, avec ses Quarts d’heure et ses Printemps de Sévelin qui mettent en lumière les artistes émergents. Cet automne, le chorégraphe Philippe Saire, fondateur et directeur des lieux, dévoilera quant à lui sa nouvelle création, «Velvet», sixième volet de sa série sur les dispositifs dont le point de départ sera le rideau de scène (9-20 nov.).
CPO
Le CPO revient plus que jamais à ses premières amours: la musique et le théâtre. La preuve avec «Mon Molière», ode du comédien lausannois Ahmed Belbachir au dramaturge dont on célèbre le 400e anniversaire (12-16 oct.), «En attendant Voisard», partition poétique imaginée par Thierry Romanens (25-26 nov.), et «BANG BANG BANG!» conte musical allant du soul-rock sixties aux ballades electropop (27 nov.).
Centre culturel des Terreaux
Le Centre culturel des Terreaux offre un programme tressé autour des spiritualités au sens large. Parce que le rire est aussi spirituel, l’incontournable «Revue de Lausanne» retracera l’année écoulée sous le thème «En chantier» (22 nov. 31 déc.). Cet automne, le Toussaint’S Festival démystifiera la mort avec un spectacle improvisé, une conférence contée, une pièce jeune public et un karaoké (3-5 nov.). À Noël, le lieu accueillera un concert de gospel aux bougies (21-22 déc.).
Centre culturel des Terreaux, rue des Terreaux 14. Rens. 021 320 00 46, www.terreaux.org
Salle Métropole
Humour, chanson, comédies musicales… du côté de la rue de Genève: Elie Semoun et ses monstres (21 oct.), Eric Antoine (22-25 oct.), Brit Floyd World Tour 2022 (4 nov.), Stomp (8-13 nov.), Véronique Sanson (2 déc.), Sheila (3 déc.), Oesch’s die Dritten (9 déc.), «Le livre de la jungle» (10 déc.), etc.
Théâtre de Beaulieu
Fraîchement rénové, le plus grand théâtre de Suisse annonce, entre autres, «Murphy’s Celtic Legacy», Irish Dance Reborn (28 oct.), «Depardieu chante Barbara» (2 nov.), «Caravane en Chœur» (11 nov.), Ukrainian Classical Ballet (23 nov.), «Roméo & Juliette», OSR (24 nov.), «Jack et les Haricots enchantés», La Paternelle (2-4 déc.), etc.
D! Club
Louie Vega (8 oct.), Jen Kirvin Comedy Club (13 oct.), BRUT (27 oct.), NTO (28 oct.), Kölsch (4 nov.), Marcel Dettmann (11 nov.), Virginie Fortin (23 nov.), etc.
MAD Club
Esquire (22 oct.), Swiss Comedy Club (28 oct.), Mark Summer Presley Show (4 nov.), Yves Larock (5 nov.), Alonzo (11 nov.), etc
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